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A la rencontre de : La Boîte à tracer

Aujourd’hui, c’est Tiphaine de la Boîte à tracer qui nous parle de son parcours.

C’est parti pour l’interview

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Tiphaine, j’ai 26 ans et je vis dans la campagne lyonnaise. J’ai dessiné toute petite comme presque tous les enfants, et je ne me suis jamais arrêtée. Je suis très observatrice. Il me semble que c’est la compétence qui m’est la plus utile en dessin. Je suis également curieuse. J’aime tester de nouvelles techniques, de nouveaux produits d’art, me laisser surprendre par des matières que je ne connais pas encore. Les nouveaux lieux, les artistes, les nouvelles rencontres sont une nourriture essentielle pour mon esprit et mon bien-être.

Quel a été ton parcours avant de lancer ton entreprise ?

J’ai suivi une formation d’ingénieure informatique. Je voulais créer des interfaces ergonomiques pour faciliter l’accès au numérique aux personnes qui n’ont pas spécialement d’appétences pour cela. J’ai exercé cette profession durant 3 ans.

Quand as-tu décidé de te lancer ? Y a-t-il eu un élément déclencheur ?

J’ai décidé de me lancer en début d’année 2020. Depuis plusieurs mois, j’enchaînais des missions pro qui ne me comblaient pas : je pensais pouvoir exprimer ma créativité et ma polyvalence dans la création d’interfaces numériques mais finalement, ce n’était pas le cas. Je m’ennuyais dans des tâches répétitives. Je peignais et je dessinais sur mes pauses de midi et le soir, et je conseillais mes collègues et amis qui voulaient se lancer dans le dessin ou la peinture. Durant le confinement, mon activité professionnelle a été considérablement réduite, et j’ai commencé à lister des produits que je trouvais appropriés pour démarrer une technique graphique. Et voilà le résultat !

Pourquoi le nom de la Boîte à tracer ?

Je tenais à ce que le nom parle à mon public. Il devait être inclusif par rapport à un maximum de techniques de beaux arts et d’arts graphiques. Il me semblait que « Tracer » était le plus approprié. Enfin, mon objectif était de mettre l’accent sur le fait que ce soit une entreprise française, les autres box à abonnement mensuel dans ce domaine venant de l’étranger. Donc j’ai naturellement choisi le mot « Boîte » plutôt que « Box ».
Et voilà : « La boîte à tracer » !

Quel est le concept de la box que tu souhaites lancer prochainement ?

L’idée est de proposer chaque mois aux abonnés une sélection de produits de beaux-arts et d’arts graphiques. L’inspiration variant selon les saisons, l’ambiance, les événements saisonniers, les contenus seront adaptés chaque mois : des dorures pour illuminer les fêtes de fin d’année, de quoi se lancer dans le dessin en extérieur au printemps…

Il suffira d’ouvrir le coffret pour qu’une multitude de possibilités s’offrent à l’artiste, installé ou en devenir. Je trouve cela trop dommage que le fait de ne pas savoir par où commencer ou avec quel matériel démarrer soit un frein, une raison de ne pas faire du tout. Le coffret lève complètement cette barrière.

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton métier ?

Devenir entrepreneure, c’est apprendre chaque jour des choses dont on ignorait jusqu’alors l’existence même. J’essaye des choses, je me renseigne sur des domaines qui étaient complètement hors de mon champ de pratique la semaine d’avant. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas… c’est tellement stimulant.

J’ai un gros coup de cœur aussi sur la gratification de l’entrepreneuriat. J’ai ce sentiment que lorsque je fais quelque chose, que je le réussis, j’en ressens directement les retombées, et je peux m’en féliciter : le succès, c’est le résultat de mon travail. Ca fonctionne d’ailleurs aussi dans l’autre sens. Lorsque des actions ne payent pas, je le ressens directement. Et les maintenir – ou non – ne dépend que de moi. J’aime l’idée d’être capitaine de mon navire. Pour le bon comme le mauvais, j’ai toujours les moyens d’identifier la cause et de choisir de redresser la barre. C’est effrayant dans un sens : le risque est de me remettre en question en tant que personne de manière violente lors des  « échecs » (ou « façon de faire aboutissant à un résultat différent de l’attendu », c’est plus juste finalement !), mais en se posant les bonnes questions, en ayant un état d’esprit positif, on en ressort grandie plutôt qu’avachie.

As-tu d’autres projets pour ta marque ?

Pour le moment, je me concentre sur le lancement des premières box, et sur la mise en place de partenariats durables et bienveillants. D’ici début septembre, le site internet de la marque sera lancé. Je fourmille d’idées pour le futur, pour inviter toujours plus d’artistes installés ou en devenir à découvrir des techniques dont ils n’ont pas l’habitude. On progresse lorsque l’on sort de sa zone de confort (c’est ce que je me répète lorsque je souffre au cours de sport !). Alors c’est important de sortir de cette zone de confort, pour ouvrir ses perspectives de jour en jour.

Si tu avais un conseil à donner à une personne qui souhaite faire la même chose que toi, quel serait-il ?

« Lance toi, fonce ! ». J’ai l’impression qu’il n’y a pas de bon moment. Il y a toujours un « mais ». Sauf qu’en y réfléchissant… s’il y a un problème, il y a forcément une solution. Bien sûr, je ne conseille pas de se lancer la tête baissée sans rien prévoir ni étudier avant. En revanche, à trop vouloir intellectualiser, on fini par passer à côté du truc. Selon moi, il faut prévoir, penser, réfléchir, histoire de savoir vers où on va. Une fois que l’on sait vers où on veut aller, on trouvera le chemin. Ce ne sera pas toujours le plus court et il se peut qu’il y ait des obstacles conséquents. Mais alors soit on affronte, soit on fait un petit détour… Dans tous les cas… si on sait où on va, on peut avancer. Et j’ajouterais que… ça n’empêche pas de changer de cap en cours de route, du moment que l’on ne décide pas de faire demi tour net !

Voilà pour cette jolie interview. Je remercie énormément Tiphaine d’avoir accepter de jouer le jeu des questions réponses.

Si tu veux découvrir davantage l’univers de Tiphaine, voici quelques liens 😉  :

Profil Instagram La boîte à tracer

Page Ulule de La boîte à tracer

A la rencontre de : La boîte à tracer
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10 août 2020

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